CANA STORY - 1956

Le mouvement scout a toujours eu besoin de points fixes pour concr&tiser de nouvelles activites, laisser tomber d'anciennes methodes et de choisir des horizons nouveaux. Une telle chance procurait le 5° Camp National des Franches-Montagnes. Les cantons de Neuchätel et du Jura furent
les organisateurs. Ce fut un grand succes non seulement du point de vue de la participation record (14 000 participants), mais surtout par le lancement de nouvelles id&es d'activites. Tout &tait ax& sur la patrouille. Des nouvelles techniquesetaient propose&es: &quitation, m&canique-auto, radio, Electricite, transmission, microscopie et naturellement les nombreuses techniques scoutesactualisees par des spe&cialistes. Les <missions de
patrouilles» compterent comme concours interpatrouille. Des scouts musiciens furent &galement ä l'oeuvre. Le camp fut travers& de part et d'autre, du matin au soir, par de petites &quipes de troubadours. Ils resterent dans l'un ou l'autre des campsde troupesetinvitaient les scouts a chanter et a apprendre de nouveaux chants. Par campsde troupe nous entendons le sous-camp <Terres rouges) et «Gruere, oü les patrouilles trouverent chacune une place individuelle - comme dans un camp d'ete normal. Il n'etait plus question de voir les tentesalign& esles unes A cötE des autres comme par le passe. Le chef de camp &tait Pierre Imhof de La Chaux-de-Fonds, avec ä ses cöt&s Arthur Ferrazzini, Berne et Jean-Jacques Hippenmeyer, La Chaux-de-Fonds. Le sous-camp «La Teurre, &tait r&serve aux routiers et les cheftaines louveteaux &taient regroupees au sous-camp «Le Roselet). Le Chef suisse, a l'epoque Arthur Thalmann, resuma l'idee du campen cestermes: «ll ne s'agissait nullement d'en imposer par la masse, puisque nos troupes etaient isol&es, semblables aux sapins solitaires de ces hauts plateaux. Et pourtant, ce fut une communaute soumise ä la m&me loi et & la m&me promesse.)

La place ne manquant pas, les troupes pou- 24. Juli bis 2. August vaient s'etendre selon leurs desirs. Vue sur le sous-camp («Gruere». L'atelier «scooter, &tait naturellement tres attractif. Une activite des routiers fut la construction du pontflottant sur l'&tang de Gruere.